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Pensées sur la vie : A la recherche d’un lieu pur pour l’âme

Quand j’étais jeune, il y avait quelques champs verts dispersés autour de notre maison, et à côté se trouvait un grand arbre. Le ciel était de couleur bleue, l’eau était très claire et le soleil brillait à travers les feuilles. Je n’avais aucun souci dans le monde, je respirais l’air frais, je me jouissais des gloussements, des caquetages, des cacardements, et les rires de mes camarades de jeux. Je me rappelle une fois j’ai confondu des plantules de haricots pour d’herbe à cochon et j’en ai coupé une rangée ; et comme j’avais peur d’être grondée par le propriétaire du champ et mes parents, mes camarades m’ont donné d’herbe à cochon pour dissimuler ; nous avons tous ri comme des enfants vilains à la vue des plantules que j’avais détruites.

J’ai continué avec cette vie simple à l’école intermédiaire, sans soucis ni anxiété. Un jour une camarade de classe m’a demandé de lui faire les commissions. A mon retour elle s’est moquée de moi devant les autres : « Regardez-la. Ne pensez-vous pas qu’elle est idiote ? Je lui ai demandé d’acheter quelque chose et elle a fait exactement ça. Il est si facile de la manipuler. » J’ai été abasourdie quand j’ai vu leurs visages moqueurs. Il paraît que j’avais été idiote d’aider honnêtement les autres. A cet âge, tous les étudiants cherchaient à être uniques et on considérait ceux comme moi qui étaient honnêtes comme pas cool. Cette affaire m’a fait mal, et je me suis concentrée au maintien de mon image et de ma réputation, juste comme les oiseaux apprécient leurs plumes.

Nous étions très occupés au lycée. Les professeurs et nos parents nous disaient toujours que « La connaissance peut changer votre destin ». Nous étions pleines d’énergie et, sous l’influence de cette philosophie, nous avons beaucoup étudié le jour et la nuit. On croyait que « À travers l’étude vous atteindrez le succès et la fortune suivra » etc. Notre seul objectif en ce moment était d’aller à une bonne université. Nous avons rivalisé les uns avec les autres pour de bonnes notes ; on méprisait toujours les étudiants faibles, alors que les excellents ont été pris pour exemple. Bien que je ne sois pas encore entrée dans la société, j’ai déjà connu le monde concurrentiel. De ce moment, le besoin de poursuivre la gloire et la richesse s’est établi dans mon cœur.

Nous étions relativement détendues à la fac, nous n’avions pas beaucoup de cours ni de stress. Pourtant, comme n’étions plus aussi occupés, nous, qui étions une fois des étudiants simples et ignorants, sommes devenus dégénérés et nous avons satisfait nos passions à notre guise : les filles portaient des vêtements magnifiques pour aller aux fêtes, et s’associaient aux garçons dans des cyber cafés et KTV (Télévision Karaoké en Chine), d’autres s’engageaient même aux rapports sexuels sans scrupules : devenir enceinte, des avortements et l’abandon des études ; les garçons faisaient l’école buissonnière et se battaient, fumaient, buvaient l’alcool et faisaient des jeux. Mes rêves sur la belle vie à la fac ont été brisés par la dure réalité, et je n’ai jamais imaginé que nos années de sacrifices ne nous ont pas apporté de la joie, mais le vide, l’impuissance, et l’indulgence sans fin. Nous, une fois des étudiants innocents, avons perdu le sens de la vie, et on ne savait plus où aller. Afin d’affirmer mon image devant les autres et d’établir ma position à la fac, j’ai appris à me battre, me disputer, me déguiser et d’employer des philosophies sur la vie dans mes relations avec les autres ; mais en même temps j’avais perdu mon innocence initiale et j’ai commencé à tout voir à travers l’égoïsme personnel. Plusieurs fois quand je marchais sur le campus je regarderais le ciel et je me demanderais : cette vie, est-ce vraiment ce que je désire ?

J’ai passé mes années à la fac dans cet état de confusion ; puis je suis entrée dans la société et j’ai trouvé un emploi selon mes compétences. Dans le passage du temps j’ai rencontré de plus en plus de gens, j’ai eu de plus en plus d’expérience, et je suis aussi devenue très occupée. J’étais occupée dans mon travail et des examens de l’aube au coucher du soleil, ce qui m’a distrait un peu du désespoir de mon cœur. J’ai appris à être rusée afin d’établir ma position au travail, obtenir des promotions et les augmentations de salaire. C’était comme si je portais un masque tous les jours devant de différentes personnes, il m’était très difficile de parler et agir devant les autres de manière à protéger mes intérêts personnels et éviter de faire des ennemis. Ce n’était qu’au retour chez moi le soir que j’enlèverais « le masque », soupirais de soulagement, éteindrais l’ordinateur et le téléphone portable pour me cacher du monde extérieur, mais je me trouverais ensuite dans un vide sans fin et un état de confusion. Souvent je me demandais : pourquoi suis-je devenue une personne si égoïste ? La voix résonna dans la nuit, pas de réponse. Je me demandais encore : Pourquoi dois-je vivre ainsi faussement ? Quelle est exactement la signification de la vie ? Combien de temps dois-je vivre comme ceci ? Ces questions me troublaient tout le temps mais je n’en trouvais aucune réponse. J’étais comme un bateau solitaire au dérivé dans la mer, mais il n’y avait pas de port pour me reposer.

Pensée sur la vie : A la recherche d’un lieu pur pour l’âme

On dit souvent que « la vie est comme une pièce de théâtre ». J’étais une actrice masquée dans le théâtre de la vie, j’étais fatiguée à tel point que je voulais simplement me bien reposer et abandonner le monde entier pour aller chercher pour mon âme le lieu pur perdu. Juste au moment où je tourmentais, mon amie m’a prêchait l’évangile de Dieu du salut des derniers jours. J’ai entendu la voix du Créateur, et j’ai finalement vu un rayon de lumière dans l’abîme sombre. J’ai ouvert un livre et j’ai commencé à lire : « Quand les gens ont des parents, ils croient que leurs parents sont tout ; quand les gens ont une propriété, ils pensent que l’argent est leur pilier, qu’il est leur moyen de subsistance ; quand les gens ont un statut, ils s’y accrochent fermement et ils risqueraient leur vie pour lui. […] La gloire et la fortune que l’homme gagne dans le monde matériel lui procurent une satisfaction temporaire, un plaisir éphémère, un faux sentiment d’aisance, et fait que l’on s’égare. Et ainsi, les hommes, s’embourbant dans la vaste mer de l’humanité, aspirant à la paix, au confort et à la tranquillité de cœur, sont submergés par les vagues qui déferlent. Comme les gens ont encore à appréhender les questions les plus cruciales à comprendre – d’où ils viennent, pourquoi ils existent, où ils vont, et ainsi de suite – ils sont séduits par la gloire et la fortune, induits en erreur, contrôlés par elles, irrévocablement perdus. Le temps file ; les années passent en un clin d’œil ; avant que l’on ne s’en rende compte, on a fait ses adieux aux plus belles années de sa vie. […] Bien que les différentes compétences de survie que les gens passent leur vie à maîtriser puissent offrir une abondance de conforts matériels, elles n’apportent jamais la vraie paix ni la vraie consolation à leur cœur, mais font plutôt que les gens perdent constamment leur chemin, ont du mal à se contrôler et manquent toutes les occasions d’apprendre le sens de la vie ; ces compétences de survie créent un courant sous-jacent d’anxiété sur la façon de faire correctement face à la mort. » (« Dieu Lui-même, l’Unique III »).

Ces paroles expliquent très clairement les raisons de notre vide spirituel : Comme nous vivons suivant la pensée et les règles de Satan, nous luttons dans le désespoir pour notre survie, gloire, richesse et d’autres désirs de nos cœurs, que ce soit à l’école ou dans la société. Nos chairs se contentaient de façon temporaire dans l’affluence matérielle, mais le vide et l’impuissance dans nos cœurs restaient non-résolus ; et ensuite la lutte continuait. Petit à petit ces désirs matériels commençaient à contrôler nos cœurs, et nous finissions par ne plus être capables de distinguer clairement entre nos désirs, ce qui était bien et ce qui était mauvais, on ne faisait que se laisser porter le courant. Par conséquent, beaucoup de gens commençaient, après avoir obtenu de l’argent, à se livrer à boire, manger, et aux autres plaisirs ; d’autres se droguaient aussi à la recherche de l’excitation, mais ils se trouvaient toujours dans le vide, ce qui les menait au suicide pour mettre fin à la souffrance. On dirait que nos vies se trouvaient en ce moment dans un cercle vicieux. On ne se rend compte que dans la vieillesse que ce qu’on cherchait toute la vie ne peut pas nous apporter le confort spirituel, mais nous éloigne de plus en plus de Dieu, et nous nous égarons du lieu pur pour nos âmes. Mais ce sera trop tard. Comment donc devons-nous vivre exactement pour nous débarrasser du vide dans nos cœurs ?

J’ai vu un autre texte qui disait : « Quand on met le pied sur cette terre, la première chose que l’on doit comprendre, c’est l’origine des êtres humains, la raison pour laquelle les gens sont en vie, qui dicte le destin humain, qui a la charge de l’existence humaine et qui a la souveraineté sur elle. Cette connaissance est le véritable moyen de subsistance, la base essentielle de la survie humaine, et non pas le fait d’apprendre comment prendre soin de sa famille ou comment acquérir la gloire et la richesse, ni d’apprendre à se démarquer de la multitude ou à mener une vie plus opulente, beaucoup moins d’apprendre à exceller et à rivaliser avec les autres avec succès. […] Si l’on considère la vie comme une occasion d’expérimenter la souveraineté du Créateur et de connaître Son autorité, si l’on voit sa vie comme une chance rare d’accomplir son devoir en tant qu’être humain créé et de remplir sa mission, alors on aura certainement un regard correct sur la vie, on vivra certainement une vie bénie et guidée par le Créateur, on marchera certainement à la lumière du Créateur, on connaîtra certainement la souveraineté du Créateur, on se soumettra certainement à Sa domination » (« Dieu Lui-même, l’Unique III »).

J’ai senti à la lecture de ces paroles que j’avais finalement découvert le lieu pur pour mon âme, tel un bateau qui avait été au dérivé dans la mer et qui avait enfin trouvé un port pour se reposer ; l’herbe qui avait profité d’une bonne pluie après une longue période de sécheresse ; Ma vie qui avait fait des détours recevrait la saison des fleurs qui s’épanouissaient au printemps. J’ai compris que c’était sans aucun doute la prédestination de Dieu. Je ne savais pas chérir ce salut obtenu de manière si difficile sans l’amertume et le vide dans la vie. Je n’ai donc pas hésité à croire en Dieu.

Aujourd’hui, en dehors du travail, je passe la plupart de mon temps à me jouir de la vie d’église de la présence de Dieu. Les frères et sœurs sont de régions différentes du pays et de toutes les classes sociales, et tous vivaient avant sous l’influence sombre de Satan, à la recherche de la gloire, la richesse, le prestige et les désirs de la chair. C’est la parole de Dieu qui a éveillé nos cœurs engourdis, et les œuvres pratiques de Dieu qui nous ont sauvés, qui nous ont petit à petit arrachés des pièges de Satan. J’ai finalement compris après la lecture des paroles de Dieu et en éprouvant Ses œuvres, qu’on ne peut avoir une vie significative qu’à travers la recherche de la vérité, la pratique de la vérité, le gain de la vérité, et l’atteinte d’une vraie connaissance de Dieu. Maintenant je partage et je témoigne et répands le salut de Dieu avec les frères et sœurs. Bien qu’on n’ait plus ni de prestige ni beaucoup d’argent, nous avons plus de temps pour poursuivre la vérité par la grâce de Dieu. Nous avons perdu beaucoup de temps dans le passé, mais maintenant devant Dieu et suivant Ses paroles, nous nous sentons enrichis et satisfaits, nous ne sommes plus en compétition les uns contre les autres, ou ne nous soupçonnons plus pour des intérêts personnels, ni ne craignons-nous plus de grands désastres. C’est une très bonne chose d’être devant la présence et sous la direction de Dieu. Ce mode de vie est ce dont nos cœurs ont vraiment besoin et c’est en même temps le lieu pur que je cherchais.

Traduction par Barrack Onyango

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