Ce que sont l’incarnation et son essence
Versets bibliques pour référence :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).
« Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).
« Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7).
« Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres » (Jean 14:9-11).
« Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30).
Paroles de Dieu concernées :
L’« incarnation », c’est l’apparition de Dieu dans la chair ; Dieu œuvre parmi l’humanité dans l’image de la chair. Ainsi, pour que Dieu soit incarné, Il doit d’abord être chair, une chair avec une humanité normale ; c’est le prérequis le plus fondamental. En fait, l’implication de l’incarnation de Dieu est que Dieu vit et œuvre dans la chair ; que Dieu, dans Son essence même, devient chair, devient un homme.
Extrait de « L’essence de la chair habitée par Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair
L’incarnation signifie que l’Esprit de Dieu devient une chair, c’est-à-dire que Dieu devient chair ; l’œuvre que la chair accomplit est l’œuvre de l’Esprit qui est réalisée dans la chair, exprimée par la chair. Nul autre que la chair de Dieu ne peut accomplir le ministère de Dieu incarné ; c’est-à-dire, seule la chair incarnée de Dieu, cette humanité normale – et personne d’autre – peut exprimer l’œuvre divine. Durant Sa première venue, si Dieu n’avait pas possédé une humanité normale avant l’âge de vingt-neuf ans – s’Il avait pu faire des miracles dès Sa naissance, s’Il avait pu parler le langage du ciel dès qu’Il a appris à parler, s’Il avait pu appréhender toutes les choses du monde, discerner les pensées et les intentions de chacun dès le moment où Il a posé le pied sur la terre – un tel homme n’aurait pas pu être appelé un homme normal et une telle chair n’aurait pas pu être appelée chair humaine. Si tel était le cas pour Christ, alors le sens et l’essence de l’incarnation de Dieu seraient perdus. Qu’Il possède une humanité normale prouve qu’Il est Dieu incarné dans la chair ; le fait qu’Il subisse un processus normal de croissance humaine démontre encore plus qu’Il est une chair normale ; de plus, Son œuvre est une preuve suffisante qu’Il est la Parole de Dieu devenue chair, l’Esprit de Dieu devenu chair.
Extrait de « L’essence de la chair habitée par Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair
Celui qui est l’incarnation de Dieu doit posséder l’essence de Dieu, et Celui qui est l’incarnation de Dieu doit posséder l’expression de Dieu. Puisque Dieu Se fait chair, Il doit apporter l’œuvre qu’Il projette de faire et, puisque Dieu Se fait chair, Il doit exprimer ce qu’Il est et doit être capable d’apporter la vérité à l’homme, de lui donner la vie et de lui montrer le chemin. La chair qui n’a pas l’essence de Dieu n’est résolument pas le Dieu incarné ; il n’y a pas de doute à ce sujet. Si l’homme projette de se renseigner pour déterminer s’il s’agit de la chair de Dieu incarné, alors il doit le confirmer par le tempérament qu’Il exprime, ainsi que par Ses paroles. Autrement dit, pour confirmer ou non qu’il s’agit de la chair de Dieu incarné et que c’est le vrai chemin, l’on doit réfléchir en se basant sur Son essence. Et ainsi, pour déterminer s’il s’agit ou non de la chair de Dieu incarné, le point essentiel est Son essence (Son œuvre, Ses déclarations, Son tempérament et bien d’autres aspects), plutôt que Son apparence. Si l’on ne scrute que Son apparence et qu’en conséquence, on oublie Son essence, alors cela montre que l’on est aveugle et ignorant.
Extrait de la préface de La Parole apparaît dans la chair
Dieu devenu chair est appelé le Christ et ainsi le Christ qui peut donner la vérité aux gens est appelé Dieu. Il n’y a rien d’excessif à ce sujet, car Il possède l’essence de Dieu et possède le tempérament et la sagesse de Dieu dans Son œuvre, qui sont inaccessibles à l’homme. Ceux qui s’appellent Christ, mais ne peuvent pas faire l’œuvre de Dieu, sont des imposteurs. Christ n’est pas seulement la manifestation de Dieu sur la terre, mais aussi la chair particulière assumée par Dieu pendant qu’Il réalise et accomplit Son œuvre parmi les hommes. Cette chair ne saurait être supplantée par un homme quelconque, mais c’est une chair qui peut entreprendre adéquatement l’œuvre de Dieu sur la terre et exprimer le tempérament de Dieu, et bien représenter Dieu et donner la vie à l’homme.
Extrait de « Seul le Christ des derniers jours peut montrer à l’homme le chemin de la vie éternelle », dans La Parole apparaît dans la chair
L’implication de l’incarnation de Dieu est que Dieu vit et œuvre dans la chair ; que Dieu, dans Son essence même, devient chair, devient un homme. Sa vie incarnée et Son œuvre peuvent être divisées en deux étapes. La première est la vie qu’Il vit avant d’accomplir Son ministère. Il vit dans une famille humaine ordinaire, dans une humanité tout à fait normale, obéissant aux mœurs et aux lois normales de la vie humaine, ayant des besoins humains normaux (nourriture, habillement, logement, sommeil), des faiblesses humaines normales et des émotions humaines normales. En d’autres termes, durant cette première étape, Il vit dans une humanité non divine, complètement normale, s’engageant dans toutes les activités humaines normales. La deuxième étape est la vie qu’Il vit après avoir commencé à accomplir Son ministère. Il demeure toujours dans l’humanité ordinaire avec une enveloppe humaine normale, ne montrant aucun signe extérieur surnaturel. Pourtant, Il vit purement pour Son ministère et, pendant cette période, Son humanité normale existe entièrement afin de soutenir l’œuvre normale de Sa divinité ; car, à ce moment-là, Son humanité normale a mûri au point où Il est en mesure d’accomplir Son ministère. Ainsi, la deuxième étape de Sa vie consiste à accomplir Son ministère dans Son humanité normale, alors que c’est une vie à la fois d’humanité normale et de divinité totale. La raison pour laquelle, dans la première étape de Sa vie, Il vit dans une humanité tout à fait ordinaire est que Son humanité n’est pas encore capable de maintenir l’ensemble de l’œuvre divine, n’est pas encore mature ; ce n’est qu’après la maturation de Son humanité, après qu’elle est devenue capable d’assumer Son ministère, qu’Il peut commencer à accomplir le ministère qu’Il devrait accomplir. Étant donné qu’en tant que chair Il a besoin de grandir et de mûrir, la première étape de Sa vie est celle de l’humanité normale, tandis que dans la deuxième étape, parce que Son humanité est capable d’entreprendre Son œuvre et d’accomplir Son ministère, la vie que Dieu incarné vit pendant Son ministère est à la fois une vie d’humanité et une vie de divinité totale. Dès Sa naissance, si le Dieu incarné avait commencé sérieusement Son ministère, accomplissant des signes et des prodiges surnaturels, alors Il n’aurait eu aucune essence corporelle. Par conséquent, Son humanité existe pour Son essence corporelle ; il ne peut y avoir de chair sans humanité, et une personne sans humanité n’est pas un être humain. De cette manière, l’humanité de la chair de Dieu est une propriété intrinsèque de la chair incarnée de Dieu. Dire que « lorsque Dieu devient chair, Il est entièrement divin, et aucunement humain » est un blasphème, car cette affirmation n’existe tout simplement pas et elle viole le principe de l’incarnation. Même après avoir commencé à accomplir Son ministère, Il continue de vivre dans Sa divinité avec une enveloppe extérieure humaine quand Il réalise Son œuvre ; c’est simplement qu’à l’époque Son humanité a pour seul but de permettre à Sa divinité d’accomplir l’œuvre dans la chair normale. L’agent de l’œuvre est donc la divinité qui habite Son humanité. C’est Sa divinité, non Son humanité, qui œuvre, mais cette divinité est cachée dans Son humanité ; Son œuvre est essentiellement accomplie par Sa divinité totale, non par Son humanité. Mais c’est Sa chair qui réalise Son œuvre. On pourrait dire qu’Il est à la fois un homme et Dieu, car Dieu devient un Dieu qui vit dans la chair, avec une enveloppe humaine et une essence humaine, mais aussi l’essence de Dieu. Parce qu’Il est un homme qui possède l’essence de Dieu, Il est au-dessus de tout humain créé, au-dessus de tout homme qui peut accomplir l’œuvre de Dieu. Et ainsi, parmi tous ceux qui ont une enveloppe humaine comme la Sienne, parmi tous ceux qui possèdent l’humanité, Lui seul est le Dieu incarné Lui-même – tous les autres sont des humains créés. Bien qu’ils aient tous une humanité, les êtres humains créés n’ont rien d’autre que l’humanité, tandis que Dieu incarné est différent : dans Sa chair, non seulement Il a l’humanité, mais surtout, la divinité. Son humanité peut être vue dans l’apparence extérieure de Sa chair et dans Sa vie quotidienne, mais Sa divinité est difficile à percevoir. Parce que Sa divinité est exprimée seulement quand Il a l’humanité, et n’est pas aussi surnaturelle que les gens l’imaginent, il est extrêmement difficile pour les gens de la voir. Même aujourd’hui, il est extrêmement difficile pour les gens de comprendre la vraie essence de Dieu incarné. Même après en avoir parlé longuement, Je présume que c’est encore un mystère pour la plupart d’entre vous. En fait, cette question est très simple : puisque Dieu devient chair, Son essence est une combinaison d’humanité et de divinité. Cette combinaison est appelée Dieu Lui-même, Dieu Lui-même sur la terre.
Extrait de « L’essence de la chair habitée par Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair
L’humanité de Dieu incarné existe pour maintenir l’œuvre divine normale dans la chair ; Sa pensée humaine normale soutient Son humanité normale et toutes Ses activités corporelles normales. On pourrait dire que Sa pensée humaine normale existe afin de soutenir toute l’œuvre de Dieu dans la chair. Si cette chair n’avait pas un esprit humain normal, alors Dieu ne pourrait pas œuvrer dans la chair, et ce qu’Il doit faire dans la chair ne pourrait jamais être accompli. Bien que le Dieu incarné possède un esprit humain normal, Son œuvre n’est pas adultérée par la pensée humaine ; Il entreprend l’œuvre dans l’humanité avec un esprit normal, sous la condition préalable qu’Il possède l’humanité avec un esprit, non par l’exercice de la pensée humaine normale. Quelle que soit la noblesse des pensées de Sa chair, Son œuvre n’est pas contaminée par la logique ou la pensée. En d’autres termes, Son œuvre n’est pas conçue par l’esprit de Sa chair, mais elle est une expression directe de l’œuvre divine dans Son humanité. Toute Son œuvre est le ministère qu’Il doit accomplir, et Son cerveau n’en conçoit rien. Par exemple, guérir les malades, chasser les démons, la crucifixion, tout cela n’était pas des produits de Son esprit humain et n’aurait pu être réalisé par aucun homme avec un esprit humain. De même, l’œuvre de la conquête aujourd’hui est un ministère qui doit être accompli par le Dieu incarné, mais ce n’est pas l’œuvre d’une volonté humaine, c’est l’œuvre que doit faire Sa divinité, une œuvre dont aucun humain charnel n’est capable. Donc, le Dieu incarné doit posséder un esprit humain normal, doit posséder une humanité normale, car Il doit accomplir Son œuvre dans l’humanité avec un esprit normal. C’est l’essence de l’œuvre de Dieu incarné, l’essence même de Dieu incarné.
Avant que Jésus n’accomplisse l’œuvre, Il a simplement vécu dans Son humanité normale. Personne ne pouvait dire qu’Il était Dieu, personne n’a découvert qu’Il était le Dieu incarné ; les gens Le connaissaient simplement comme un homme complètement ordinaire. Son humanité tout à fait ordinaire et normale était la preuve que Dieu était incarné dans la chair et que l’ère de la Grâce était l’ère de l’œuvre de Dieu incarné, et non l’ère de l’œuvre de l’Esprit. Elle était la preuve que l’Esprit de Dieu a été réalisé complètement dans la chair, qu’à l’ère de l’incarnation de Dieu, Sa chair accomplirait toute l’œuvre de l’Esprit. Le Christ avec l’humanité normale est une chair dans laquelle l’Esprit se réalise et possède l’humanité normale, la raison normale et la pensée humaine. « Être réalisé » signifie que Dieu se fait homme, l’Esprit devient chair ; pour le dire plus clairement, c’est quand Dieu Lui-même habite une chair avec une humanité normale et par la chair de l’humanité normale exprime Son œuvre divine – c’est ce que signifie être réalisé, ou incarné.
Extrait de « L’essence de la chair habitée par Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair
Durant la période où le Seigneur Jésus œuvrait, les gens purent se rendre compte que Dieu avait beaucoup d’expressions humaines. Par exemple, Il pouvait danser, Il pouvait assister aux mariages, Il pouvait communier avec les gens, leur parler et discuter de choses avec eux. En plus de cela, beaucoup de l’œuvre aussi que le Seigneur Jésus accomplissait exprimait Sa divinité et, bien sûr, toute cette œuvre était une expression et une révélation du tempérament de Dieu. À cette époque, quand la divinité de Dieu était réalisée dans une chair ordinaire de façon à ce que les gens puissent la voir et la toucher, ils n’avaient plus le sentiment qu’Il entrait et sortait de la perception en vacillant, qu’ils ne pouvaient pas s’approcher de Lui. Au contraire, ils pouvaient tenter de saisir la volonté de Dieu ou de comprendre Sa divinité par chaque mouvement, par les paroles et l’œuvre du Fils de l’homme. Le Fils de l’homme incarné exprimait la divinité de Dieu par le biais de Son humanité et transmettait la volonté de Dieu au genre humain. Et par Son expression de la volonté de Dieu et de Son tempérament, Il révéla aussi aux gens le Dieu qui ne peut pas être vu ou touché qui demeure dans le domaine spirituel. Ce que les gens ont vu est Dieu Lui-même dans une forme tangible, faite de chair et de sang. Ainsi le Fils de l’homme incarné fit de l’identité de Dieu Lui-même, de Son statut, de Son image, de Son tempérament et de ce qu’Il a et est des choses concrètes et humanisées. Même si l’apparence extérieure du Fils de l’homme avait quelques limitations au regard de l’image de Dieu, Son essence et ce qu’Il a et est étaient tout à fait capables de représenter l’identité et le statut de Dieu Lui-même. Il y avait seulement quelques différences dans la forme de l’expression. Nous ne pouvons pas nier que le Fils de l’homme représentait l’identité de Dieu et le statut de Dieu Lui-même, aussi bien dans la forme de Son humanité que dans Sa divinité. Pendant ce temps, toutefois, Dieu travaillait par la chair, parlait du point de vue de la chair et Se tenait face au genre humain avec l’identité et le statut du Fils de l’homme ; cela donnait aux gens l’opportunité de rencontrer et de vivre les vraies paroles et l’œuvre véritable de Dieu parmi les hommes. Cela permettait aussi aux gens d’acquérir une idée de Sa divinité et de Sa grandeur en toute humilité, ainsi que d’obtenir une compréhension préliminaire et une définition préliminaire de l’authenticité et de la réalité de Dieu. Même si l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus, Ses manières de travailler et la perspective à partir de laquelle Il parlait différaient de la vraie personne de Dieu dans le domaine spirituel, tout Le concernant représentait véritablement Dieu Lui-même que l’humanité n’avait jamais vu auparavant : cela ne peut être nié ! Cela veut dire que peu importe dans quelle forme Dieu apparait, peu importe à partir de quelle perspective Il S’exprime ou dans quelle image Il Se présente à l’humanité, Dieu ne représente que Lui-même. Il ne peut représenter aucun humain, ni rien d’une humanité corrompue. Dieu est Dieu Lui-même et cela ne peut être nié !
Extrait de « L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III », dans La Parole apparaît dans la chair
Bien que l’apparence de Dieu incarné soit exactement la même que celle d’un homme et bien qu’Il apprenne le savoir humain et parle le langage des hommes et exprime même parfois Ses idées grâce aux méthodes même du genre humain ou à ses façons de parler, néanmoins, la manière dont Il voit les hommes et dont Il voit l’essence des choses n’est absolument pas la même que la manière dont les hommes corrompus voient l’humanité et l’essence des choses. Son point de vue et la hauteur à laquelle Il Se trouve sont inaccessibles à une personne corrompue. C’est parce que Dieu est vérité, parce que la chair dont Il Se revêt contient l’essence de Dieu, et Ses pensées et ce qui est exprimé par Son humanité sont aussi la vérité. Pour les gens corrompus, ce qu’Il exprime dans la chair, c’est un soutien de la vérité et de la vie. Ce soutien n’est pas seulement pour une personne, mais toute l’humanité. Pour n’importe quel homme corrompu, il n’y a dans son cœur que les quelques personnes qui lui sont associées. Il n’y a que ces quelques personnes pour lesquelles il se préoccupe et se sent concerné. Quand un désastre est à l’horizon, il pense d’abord à ses propres enfants, à sa femme ou à ses parents. Au mieux, un individu plus compatissant aurait une petite pensée pour une relation ou un bon ami, mais les pensées d’un tel individu compatissant iraient-elles plus loin ? Non, jamais ! Parce que les êtres humains sont, après tout, humains et parce qu’ils ne peuvent voir toutes les choses que depuis la perspective et la hauteur d’un être humain. Toutefois, Dieu incarné est totalement différent d’un individu corrompu. Peu importe à quel point Dieu incarné dans la chair est ordinaire, normal et humble, ou même dans quelle mesure les gens Le méprisent, Ses pensées et Son attitude envers les hommes sont les aspects qu’aucun homme ne pouvait posséder et ne pouvait imiter. Il observera toujours l’humanité depuis un point de vue divin, depuis le haut de Sa position comme Créateur. Il regardera toujours les hommes depuis l’essence et l’état d’esprit de Dieu. Il ne peut absolument pas voir l’humanité depuis la basse hauteur d’une personne ordinaire ou depuis la perspective d’un individu corrompu. Quand les gens regardent l’humanité, ils regardent avec une vision humaine et ils utilisent des choses comme la connaissance humaine, les règles et les théories humaines comme mesure. Cela est dans le cadre de ce que les gens peuvent voir de leurs yeux et dans le cadre de ce qui est accessible aux gens corrompus. Quand Dieu regarde l’humanité, Il regarde avec une vision divine et Il utilise Son essence et ce qu’Il a et est comme mesure. Ce cadre comprend des choses que les gens ne peuvent pas voir et c’est en cela que Dieu incarné et les humains corrompus sont entièrement différents. Cela provient de la différence entre l’essence de Dieu et celle des humains et c’est cette essence qui définit leur identité et leur position ainsi que le point de vue et la hauteur depuis lesquels ils voient les choses.
Extrait de « L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III », dans La Parole apparaît dans la chair
Le Dieu incarné s’appelle Christ, et le Christ est la chair que revêt l’Esprit de Dieu. Cette chair ne ressemble à aucun homme qui est de chair. Christ n’est pas de chair ni de sang, Il est l’incarnation de l’Esprit, voilà la différence. Il possède à la fois une humanité normale et une divinité complète. Sa divinité n’est possédée par aucun homme. Son humanité normale sustente toutes Ses activités normales dans la chair, tandis que Sa divinité réalise l’œuvre de Dieu Lui-même. Que ce soit Son humanité ou Sa divinité, toutes deux sont soumises à la volonté du Père céleste. L’essence de Christ est l’Esprit, c’est-à-dire, la divinité. Par conséquent, Son essence est celle de Dieu Lui-même ; cette essence ne va pas interrompre Sa propre œuvre, et Il ne pourrait faire aucune chose qui détruise Sa propre œuvre, de même qu’Il ne pourrait jamais prononcer des paroles qui vont contre Sa propre volonté. Par conséquent, le Dieu incarné ne ferait absolument jamais une œuvre qui interrompt Sa propre gestion. Voilà ce que tout homme doit comprendre. L’essence de l’œuvre du Saint-Esprit est de sauver l’homme et ceci, pour le bien de la gestion propre de Dieu. De même, l’œuvre de Christ est aussi de sauver l’homme et par égard pour la volonté de Dieu. Étant donné que Dieu Se fait chair, Il réalise Son essence dans Sa chair, de telle sorte que Sa chair suffit pour accomplir Son œuvre. Par conséquent, toute l’œuvre de l’Esprit de Dieu est remplacée par l’œuvre de Christ pendant le temps de l’incarnation, et au cœur de toute l’œuvre qui se fait pendant toute la durée de l’incarnation se trouve l’œuvre de Christ. Elle ne peut pas être mélangée avec l’œuvre d’aucune autre ère. Et puisque Dieu Se fait chair, Il œuvre dans l’identité de Sa chair ; comme Il vient dans la chair, Il achève ensuite dans la chair l’œuvre qu’Il doit faire. Que ce soit l’Esprit de Dieu ou Christ, les deux sont Dieu Lui-même, et Il fait l’œuvre qu’Il doit faire et accomplit le ministère qu’Il doit accomplir.
L’essence même de Dieu exerce l’autorité, mais Il est capable de Se soumettre pleinement à l’autorité qui vient de Lui. Que ce soit l’œuvre de l’Esprit ou l’œuvre de la chair, il n’y a pas d’interférence entre les deux. L’Esprit de Dieu est l’autorité sur toute la création. La chair avec l’essence de Dieu possède également l’autorité, mais Dieu dans la chair peut faire toute l’œuvre qui obéit à la volonté du Père céleste. Cela ne peut être réalisé ni conçu par aucun homme seul. Dieu Lui-même est l’autorité, mais Sa chair peut se soumettre à Son autorité. C’est ce que l’on entend lorsque l’on dit : « Christ obéit à la volonté de Dieu le Père ». Dieu est un Esprit et peut accomplir l’œuvre du salut, de même que Dieu peut devenir homme. De toute façon, Dieu Lui-même fait Sa propre œuvre ; Il n’interrompt pas ni n’intervient, encore moins réalise-t-Il une œuvre qui se contredit elle-même, car l’essence de l’œuvre accomplie par l’Esprit et la chair est la même. Que ce soit l’Esprit ou la chair, les deux œuvrent à satisfaire une même volonté et à gérer la même œuvre. Bien que l’Esprit et la chair aient deux qualités disparates, leur essence est la même ; les deux ont l’essence de Dieu Lui-même et l’identité de Dieu Lui-même. Dieu Lui-même ne possède aucun élément de désobéissance ; Son essence est bonne. Il est l’expression de toute beauté et de toute bonté, ainsi que de tout amour. Même dans la chair, Dieu ne fait rien qui désobéit à Dieu le Père. Même s’il fallait aller jusqu’à sacrifier Sa vie, Il y serait de tout cœur disposé et Il ne ferait pas d’autre choix. Dieu n’a aucune disposition à la prétention ou à la suffisance, ni à la vanité ou à l’arrogance ; Il n’est pas disposé à la malhonnêteté. Tout ce qui désobéit à Dieu provient de Satan ; Satan est la source de toute laideur et méchanceté. L’homme a des qualités similaires à celles de Satan parce qu’il a été corrompu et manipulé par Satan. Christ n’a pas été corrompu par Satan, par conséquent, Il ne possède que les caractéristiques de Dieu et aucune de Satan. Que le travail soit ardu ou que la chair soit faible, pendant qu’Il vit dans la chair, Dieu ne fera jamais rien qui interrompe l’œuvre de Dieu Lui-même, encore moins qui abandonne la volonté de Dieu le Père par la désobéissance. Il endurerait plutôt les souffrances de la chair que de trahir la volonté de Dieu le Père ; c’est exactement ce que Jésus a dit en priant : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Les gens font leurs propres choix, mais Christ ne le fait pas. Bien qu’Il ait l’identité de Dieu Lui-même, Il cherche toujours la volonté de Dieu le Père et accomplit ce qui Lui a été confié par Dieu le Père, dans la perspective de la chair. C’est quelque chose d’inaccessible à l’homme. Ce qui vient de Satan ne peut pas avoir l’essence de Dieu, ne peut avoir que ce qui désobéit et résiste à Dieu, ne peut pas obéir totalement à Dieu, encore moins être disposé à obéir à la volonté de Dieu. Tout homme, en dehors de Christ, peut faire ce qui résiste à Dieu, et pas un seul homme ne peut directement entreprendre le travail confié par Dieu ; pas un seul n’est en mesure de considérer la gestion de Dieu comme son propre devoir à accomplir. Se soumettre à la volonté de Dieu le Père est l’essence de Christ ; la désobéissance à Dieu est la caractéristique de Satan. Ces deux qualités sont incompatibles, et quiconque possède les qualités de Satan ne peut pas être appelé Christ. L’homme ne peut pas faire l’œuvre de Dieu à Sa place parce qu’il n’a rien de l’essence de Dieu. L’homme travaille pour Dieu par égard à ses intérêts personnels et à ses perspectives d’avenir, mais Christ œuvre pour faire la volonté de Dieu le Père.
Extrait de « L’essence de Christ est l’obéissance à la volonté du Père céleste », dans La Parole apparaît dans la chair
La chair revêtue par l’Esprit de Dieu est la propre chair de Dieu. L’Esprit de Dieu est suprême ; Il est tout-puissant, saint et juste. De même, Sa chair est également suprême, toute-puissante, sainte et juste. Une telle chair ne peut faire que ce qui est juste et bénéfique pour l’humanité, ce qui est saint, glorieux et puissant ; elle est incapable de faire quoi que ce soit qui viole la vérité, la moralité et la justice, encore moins de faire quoi que ce soit qui trahisse l’Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu est saint, donc Satan ne peut pas corrompre Sa chair ; Sa chair est d’une essence différente de la chair de l’homme. Car c’est l’homme qui est corrompu par Satan, et non pas Dieu ; Satan ne peut absolument pas corrompre la chair de Dieu. Ainsi, en dépit du fait que l’homme et Christ demeurent dans le même espace, seul l’homme est possédé, utilisé et piégé par Satan. Christ, en revanche, est éternellement impénétrable à la corruption de Satan, car Satan ne sera jamais capable de monter jusqu’au lieu très-haut, et il ne pourra jamais s’approcher de Dieu. Aujourd’hui, vous devriez tous comprendre qu’il n’y a que l’humanité, corrompue comme elle l’est par Satan, qui Me trahit. La trahison ne sera jamais un problème qui concerne Christ le moins du monde.
Extrait de « Un problème très grave : la trahison (2) », dans La Parole apparaît dans la chair