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La main de Dieu nous protège du feu

Je suis chrétienne et ma famille a créé une imprimerie dans laquelle nous avons investi plus d’un million de yuans. Bien que l’usine ne fût pas grande, c’était tout ce que nous possédions. L’atelier que nous louions était situé dans le district sous la juridiction d’une armée et notre propriétaire était un vétéran. La totalité des bâtiments consistait en une longue et large ligne de constructions d’un étage au toit métallique, couvrant environ 8000 à 9000 m2. Le propriétaire louait la moitié à un jeune couple qui traitait du recyclage de tissu et notre boutique était située au bout du bâtiment pour une superficie d’environ 1000 m2. Le reste était occupé par le propriétaire qui avait une entreprise de traitement de tissu (qui traitait des chiffons en laine). Comme les affaires se relâchèrent en 2015 et que les prix du marché étaient très bas, le propriétaire a stocké une grande quantité de marchandises dans son usine. Comme le jeune couple et ma famille étions aussi dans les affaires de tissu, l’usine se trouva envahie de chiffons et de tissu. Ces chiffons étaient en fibres chimiques et donc très inflammables.

Durant le festival du printemps de 2016, les ouvriers étaient en vacances, et seul mon jeune frère (un croyant en Dieu) aidait à l’usine. Le 27 février, aux environs de 12h30, il m’appela et me dit de façon pressante que l’usine était en feu. Je sais que le feu n’a pas pris sans raison. Ce jour-là le propriétaire était en train de construire un atelier dans les bâtiments de l’usine. L’autre jour j’ai vu des étincelles jaillir lorsque les soudeurs qu’il avait engagés se sont mis au travail. À plusieurs reprises j’ai averti avec insistance les ouvriers que les ateliers étaient remplis de marchandises inflammables et leur ai demandé de faire très attention et de les couvrir de tissus mouillés. Malgré mes avertissements, ils n’ont pas tenu sérieusement compte de mes avertissements. Je n’aurai jamais supposé que le feu prendrait réellement.

Puis, j’ai racroché le téléphone. J’étais très inquiète. Alors je suis sorti précipitamment pour jeter un coup d’œil. Voyant que la fumée s’élevait en partant de la direction de l’usine, je n’ai pu réprimer un frisson tout le long de mon corps, en pensant : L’amidon et les tissus entreposés dans l’usine sont tous des marchandises inflammables. S’ils prennent feu, tout va brûler ! Profondément mal à l’aise, mon mari et moi nous nous sommes dépêchés d’aller faire un tour à l’usine. Sur la route, je trouvais que le feu était beaucoup plus sérieux que je le pensais. On pouvait voir, partant du feu, une épaisse fumée jusqu’à des dizaines de kilomètres et tout le ciel était obscurci. Le sifflement des voitures de pompiers et de la police ne cessait de vibrer. Déjà la route était envahie de badauds. Lorsque nous étions à 2 ou 3 kilomètres de l’usine, nous avons constaté que la police avait fermé la route car le feu était trop dangereux. Nous n’avons donc pas pu aller plus loin, mais avons dû nous arrêter et observer depuis le côté de la route, dans l’attente anxieuse de nouvelles. Il y avait 2 ou 3 cars de police et 7 ou 8 voitures de pompiers sur les lieux et d’autres voitures de pompiers étaient sur la route de l’usine.

Les badauds disaient : « Oh ! Mon Dieu ! Que c’est triste ! Comme c’est malheureux pour ceux qui dirigent cette entreprise. Tout doit être brûlé. » « Le feu est si fort, rien sans doute ne sera épargné. » Entendant cela, mon mari dit avec amertume : « Nous sommes finis. » Voyant son visage désespéré, et jetant un regard vers le ciel noir, je paniquais, mes jambes tremblaient. Je pensais : « Nous avons investi tout notre argent dans cette usine. Si tout a réellement brûlé, nous allons nous trouver en situation de banqueroute ; nous ne récupérerons jamais les 800 000 yuans que nous avons investis et nous serons même redevables des dizaines de milliers de yuans empruntés. En ce cas nous aurons la charge d’une dette si lourde que nous ne nous relèverons jamais. À cette pensée, j’ai ressenti mon cœur très lourd. J’étais désespérée quand soudain je me suis souvenue de Dieu. J’ai continué à appeler Dieu dans mon cœur. « Oh Dieu ! Toi qui sait que je suis désespérée. Peux-Tu calmer mon cœur et me guider pour comprendre Ta volonté dans cet accident et en accepter le fait. » Comme j’étais en contemplation, Dieu m’illumina en me rappelant l’expérience de Job. Job était un homme qui craignait Dieu et s’éloignait du mal. Il possédait de grandes richesses, et avait de nombreux fils et filles et très grande quantité de bétails. Un jour, pourtant tout lui fut soudain dérobé. Alors, face à cette calamité, il n’adressa pas à Dieu le moindre reproche. Bien mieux, il obéit à Dieu et se laissa tomber au sol en glorifiant le nom de Dieu. Depuis ce jour, il crut que chaque fois que l’homme recevait des bienfaits ou était frappé de malheur, c’était voulu par Dieu et il put calmement faire face à tous les malheurs qui pouvaient s’abattre sur lui… C’est ce qui nous arrivait aujourd’hui, apparemment, cet incendie était dû au manque de soin des ouvriers, mais c’était aussi une épreuve pour moi. J’aurais dû apprendre à obéir à Dieu. À cette pensée, j’eus le cœur plus léger. Finalement, je pris la résolution d’obéir à Dieu, de tout remettre Sa main et de Le laisser tout organiser et tout contrôler.

Plus tard, lorsque le feu était encore actif et que nous ne pouvions pas encore pénétrer dans l’usine, nous avons décidé de retourner à la maison plutôt que de rester au bord de la route à regarder. Après notre retour à la maison, mon plus jeune frère, qui s’était échappé de l’incendie, rentra lui aussi, le visage et les mains noirs de fumée. J’ai compris que lui aussi était très inquiet au sujet de l’entreprise, aussi, ensemble avons-nous fait nôtre l’expérience de Job pour reconnaître la souveraineté de Dieu et apprendre à Lui obéir quoi qu’il advienne…

Il fallut toute une journée et toute une nuit pour que l’incendie prenne fin. Comme le site de l’incendie était encore interdit, mon mari et quelques autres hommes s’introduisirent dans l’usine par les égouts. Ils constatèrent qu’un miracle s’était produit. Dans cet énorme incendie, notre usine était complètement intacte, alors que celle de notre propriétaire était réduite en cendres, les fenêtres avaient éclaté et les murs étaient brûlés, ressemblant à du pop-corn (du fait que les murs avaient été construits en briques creuses) ; les toits métalliques avaient été réduits par le feu en petites boules ; plusieurs motos avaient explosé dans le feu ; toutes les machines de l’usine avaient entièrement brûlé. La perte s’élevait à plusieurs millions de yuans. Les tissus chimiques que le jeune couple entreposait dans leur usine furent aussi entièrement brulés et la perte nette s’éleva à plus d’un demi million de yuans. Lorsque j’appris que notre magasin était sain et sauf, je fus rempli de gratitude envers Dieu, et je ne pus m’empêcher de m’agenouiller et de Le prier. C’était Dieu qui avait protégé du feu notre magasin et nos marchandises. C’était vraiment le grand pouvoir de Dieu.

Ultérieurement j’ai compris que c’était parce que Dieu avait prévu miraculeusement plusieurs choses afin d’empêcher l’incendie de s’étendre et d’endommager notre magasin. En fait, l’origine de l’incendie était seulement à 20 mètres de notre magasin, aussi, logiquement, celui-ci aurait dû brûler en premier. Mais, miraculeusement, plusieurs jours avant l’incendie, le propriétaire avait construit au-dessus du magasin un atelier (20 mètres de large) juste à côté de notre usine. L’entrepôt servait habituellement de réserve pour les tissus, mais lorsque les ouvriers gâchèrent le ciment, tous les tissus dans l’entrepôt prirent l’humidité. On les enleva tous de là pour être mis à sécher dehors au soleil et l’entrepôt fut vidé. Plus miraculeux, une barre de renforcement de la plaque de ciment s’est soudain brisée, et la plaque de ciment s’est effondrée. Et le propriétaire dut refaire le ciment. Il était minuit quand le travail fut terminé. Quand l’incendie se déclara à 11h 40 le jour suivant, le ciment était encore humide et formait naturellement un vide protecteur de 20 mètres de large qui empêcha le feu de gagner notre magasin.

En outre, le vent soufflait en direction de l’entrepôt du propriétaire. S’il avait soufflé en direction de notre usine, le mur protecteur de 20 mètres n’aurait pas pu arrêter l’incendie. J’ai vu dans ces coïncidences les merveilleux arrangements de Dieu. Cela m’a rappelé un livre… « Bien que l’expression “l’autorité de Dieu” puisse sembler insondable, l’autorité de Dieu n’est pas du tout abstraite. Elle est présente aux côtés de l’homme chaque minute de la vie de l’homme, le guidant chaque jour. Ainsi, dans sa vie réelle, chaque personne voit et expérimente nécessairement l’aspect le plus tangible de l’autorité de Dieu. Cet aspect tangible est une preuve suffisante que l’autorité de Dieu existe vraiment, et elle permet pleinement à quiconque de reconnaître et de comprendre le fait que Dieu possède une telle autorité » ( « Dieu Lui-même, l’Unique III »). Nous sommes trop petits pour anticiper quand et quelle sorte de désastre nous pourra rencontrer. Dieu, cependant, connaît ces choses comme la paume de sa main, et prendra d’avance les précautions nous concernant. Notre usine a pu rester intacte sans aucune perte financière grâce à la protection de Dieu. J’ai compris que c’était la protection et le bon soin de Dieu qui nous avaient aidés à être épargnés par le désastre, et avoir la garantie de vivre. J’ai vraiment fait l’expérience de la foi en Dieu, et de notre unique dépendance en Lui. Grâce à cet incendie, j’ai compris d’une façon vraiment pratique l’autorité de Dieu et Son règne sur toutes choses. Seul Dieu peut nous sauver et nous épargner les catastrophes. Le seul moyen que nous ayons de recevoir l’aide de Dieu lors de catastrophes est d’accepter Son salut et de chercher la vérité pour devenir un homme qui adore Dieu et se soumet à Lui. C’est alors seulement que nous pouvons échapper aux souffrances des catastrophes et que nous pouvons continuer à vivre.

Traduction par Michel

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