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L’Enfant prodigue !

L’enfant prodigue, autrement intitulé la parabole du fils perdu, est une parabole biblique trouvée dans Luc 15. Le mot Parabole de par son étymologie trouve ses origines dans le verbe – παραβάλλω du Grec antique : « placer le long de, comparer ». Gabel & Wheeler (1990 : 189) écrivent : « La parabole était à l’origine une brève histoire qui utilisait des détails de la vie courante pour illustrer un point moral, comme la parabole des deux bâtisseurs de maisons dans Matthieu 7:24-27, et c’était un outil didactique important parce que ça présentait les enseignements en des termes que les gens pouvaient comprendre et ça les rendait bien mémorable. » Le Seigneur Jésus a souvent utilisé les paraboles dans Ses enseignements comme moyen illustratif pour révéler en termes simples et compréhensibles les concepts ardus de révélations divines.

Il est donc obligatoire pour nous de discerner les révélations divines que le Seigneur Jésus-Christ transmet dans cette parabole pour que nous puissions croitre spirituellement.

Luc 15:11-24

Le texte peut à juste titre être divisé en deux grandes sections :

1. Le fils perdu - Vv. 11-20 a ;

2. Le père aimant et compatissant - Vv. 20b-24 ;

À l’époque de Jésus, la foi et la communion avec Dieu étaient réalisées à grande peine à cause des lois toujours plus étendues que les chefs religieux de l’époque imposaient sur tous les aspirants sincères (Matthieu 23:1-36). Cette situation a certainement déformé l’opinion populaire de qui Dieu était réellement. Cette situation avait probablement créé une image de Dieu comme étant une entité distante et éloignée qui ne portait aucun intérêt particulier sur la condition humaine et la souffrance des hommes et qui n’était pas concernée de leur quotidien, à cause du fait qu’Il était beaucoup trop Saint et Transcendant.

Au travers de cette parabole donc, le Seigneur Jésus-Christ cherche à dissiper ce mythe pour révéler à Son auditoire direct et aux croyants d’aujourd’hui que notre Dieu est en fait un père aimant qui est pleinement conscient de notre condition déchue et qui a hâte de nous voir promptement tourner vers Lui pour obtenir miséricorde et le salut de nos âmes. Dieu est plus intéressé à sauver les gens de partout sans distinction aucune, plutôt que de condamner l’humanité sans une véritable opportunité de réconciliation et de restauration.

Ci-dessus en effet s’exprime la vérité explicitement révélée dans les 2 premières paraboles de Luc 15 – Il y a joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent. La troisième parabole comporte exactement la même vérité.

Tournons-nous maintenant vers notre texte - Luc 15:11-24.

Vv. 11 - 20a : Le fils perdu

- SON ARROGANCE :

Quand Jésus a narré cette parabole, il était pleinement conscient des lois de l’héritage pour les Juifs (Deutéronome 21:15-17, Nombres 27:8-11). Selon ces écritures, pour que la discussion de l’héritage commence, le maître d’un foyer (le père) doit être soit mort ou dans une condition physique qui l’empêche de continuer à diriger efficacement son foyer. La loi stipule également que le fils ainé (héritier d’une famille) reçoit toujours une double part de l’héritage par rapport à ses frères. Dans cette tradition, le père règne comme un petit roi sur son foyer. Un enfant rebelle était punissable de la mort (Deutéronome 21:18-21).

Mais ici, Le fils cadet dans notre parabole s’est présenté devant son père vivant et en bonne santé et lui a réclamé de recevoir sa part de l’héritage. Cela était un acte ouvert de rébellion contre son père. Ceci ne vous dit-il rien ? Une rébellion au grand jour contre l’autorité ! C’est exactement l’état du cœur humain par rapport à Dieu, n’est-ce pas ?

La croyance arrogante que nous pouvons bien faire de nous-mêmes ... que nous n’avons pas besoin de quelqu’un dans le ciel qui nous dicte ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire. L’humanité aujourd’hui est caractérisée par un manque total de révérence pour Dieu. L’humanité en général ne veut plus rien avoir à faire avec Dieu. Cette disposition rebelle est le résultat direct de la chute (Genèse 3). L’homme exprime de toutes les manières possibles un rejet total de Dieu, Sa parole et Son autorité.

- SA CHUTTE :

Retour à notre texte, les actions du fils cadet étaient punissables de la mort. Pourtant, le bon père n’en fait aucun cas. Il lui donne ce qu’il a demandé. Ceci fait beaucoup penser à Romains 1 :18-32. Quand nous insistons à avoir notre volonté, Dieu finis par nous abandonner aux désirs autodestructeurs de notre propre cœur.

En peu de temps, le fils prodigue vend tous les biens qui lui ont été donnés en héritage et s’envole avec sa nouvelle fortune dans une région éloignée de la présence de son père. Là, il gaspille toute sa fortune dans un style de vie insouciant. Cet enfant qui était royauté au vrai sens du mot se retrouvait alors affamé, dans les champs, entouré des cochons et désireux de se nourrir de la nourriture que ces animaux impurs mangeaient.

- SA REPENTANCE:

V.17 « ... il se mit à réfléchir sur sa situation... » O comme je souhaite que beaucoup d’entre nous réfléchissions profondément sur les conséquences du pêché dans nos vies ! Comme je souhaite que beaucoup en 2018 réfléchissent à fond sur leur situation et réalisent que Jésus est tout ce dont ils ont besoin. Pas une autre relation amoureuse, pas plus d’argent, pas une autre église, pas un autre travail, pas un autre pays mais simplement Jésus. Réfléchis donc sur ta situation et réalises là où tu as faillis envers Dieu.

Le fils cadet réalisa à quel point son péché était grand, et avec beaucoup de remords il reconnut qu’il n’était même pas digne d’être appelé le fils de son père (V.19). Un cœur brisé ! Le cœur brisé est en effet l’attitude qui doit accompagner toute repentance. Quand avez-vous dernièrement porté un cœur brisé à cause de vos péchés et votre attitude rebelle envers Dieu, Sa Parole et l’Église ?

Vv. 20b-24 : Le père aimant et compatissant

- LE CŒUR DU PÈRE CELESTE RÉVÉLÉ (Profonde compassion et miséricorde) :

Tout comme notre Père céleste attend avec impatience que nous nous détournions de nos mauvaises voies et que nous revenions à Lui portant des cœurs réellement brisés, le père dans la parabole était toujours à l’affût, attendant le retour de son enfant rebelle. Au V.20b nous lisons : « […] son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. »

MISE EN GARDE - Quand la Bible dit que Dieu aime les pécheurs, cela ne veut pas dire qu’Il prend plaisir d’eux ou qu’il agrée leurs voies. Il ne trouve du plaisir et de la joie que dans les justes. Mais son amour envers les pécheurs s’exprime dans Sa compassion et Sa miséricorde. Donc le père a eu pitié de son fils parce qu’il l’aimait tendrement et ça lui brisait le cœur que de voir son fils dans l’état où il était.

Soulignons qu’il y a deux raisons principales pour lesquelles le père a couru vers son fils qui retournait à la maison.

D’abord, ému de compassion, il ne pouvait résister de courir vers son fils qui avait trouvé raison et qui retournait à la maison.

Deuxièmement, c’était une mesure de protection parce que ce fils était passible de la peine de mort pour ce qu’il avait fait. Si une autre personne de cette région l’avait reconnu et avait été le premier à le rencontrer, sa condamnation à mort aurait été inévitable. Alors, avant que quiconque puisse l’atteindre, le père s’assura d’abord de l’atteindre et il l’embrassa, assurant à son fils qu’il n’était pas venu le juger. Il offrait plutôt la miséricorde, le pardon et la restauration.

Alors, que nous révèle Jésus dans cette parabole ? À ce jour, notre Père céleste attend avec ferveur le retour de tous les enfants rebelles dans ses bras d’amour (2 Timothée 2:4; 4:9-10).

Dieu recherche continuellement les pécheurs repentants, et Il se réjouit fortement à chaque fois qu’une âme rebelle accourt dans Ses bras d’amour au travers Son FILS JÉSUS - le chemin, la vérité et la vie.

En effet, c’est en Jésus seul que la justice de Dieu est satisfaite et que Sa joie est complète.

CONCLUSION

Vv.22-24 nous retrouvons le thème de la célébration comme dans les deux paraboles précédentes.

Le jeune frère avait agis de manière méprisable. Il a déshonoré non seulement le père, mais toute la famille en leur faisant courir un grand risque financier. Il n’avait pas le droit de revenir ! Il n’avait plus rien à obtenir de son père. Il a pris tout ce qui lui revenait et il l’a gaspillé. Tout comme beaucoup d’entre nous gaspillent le précieux souffle de Vie que Dieu nous a donné. Au lieu de L’honorer avec nos vies, nous choisissons de la gaspiller dans des futilités et des comportements dégradants. Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, ne durcissez pas votre cœur. Revenez immédiatement car Il ne vous rejettera pas ! Il a dit, je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai jamais. Le Dieu que nous servons est un Dieu de la deuxième, troisième, etc … chance.

Peu importe ce que vous avez fait, comment vous l’avez fait, où vous l’avez fait ou combien de fois vous l’avez fait. Si vous revenez à vous-même aujourd’hui et que vous vous adressez à Dieu avec un cœur vraiment brisé et repentant, Il vous restaurera.

APPEL:

Êtes-vous un enfant rebelle qui réalise que vous avez longtemps résisté l’autorité de Dieu sur votre vie ? DIEU vous attend avec impatience. Revenez à Lui. Cherchez-le de tout votre cœur (2 Chroniques 7:13-14, Jean 3 :16, Romains 10:8-13).

NOEL K. TSHILUMBA

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