Menu

Seule une vie avec Dieu peut avoir de la valeur

Un jour de mai, j’étais en route à bicyclette pour un rassemblement. Il faisait frais, le long de la route des arbres au feuillage luxuriant tamisaient les rayons du soleil. Je jouissais du paysage quand j’entendis une cloche d’école sonner, ce qui me fit m’arrêter. Je regardai ce grand bâtiment et me représentai les élèves travaillant d’arrache-pied pour un examen d’entrée à l’université. Je ne pus m’empêcher de me remémorer ma vie au lycée en terminale. En fait, c’était plutôt ma cinquième année au lycée.

A cette époque, j’avais beaucoup de travail, j’étais comme un escargot à la coquille trop lourde, rampant doucement. J’avais si souvent trouvé que ce que les professeurs enseignaient me fatiguait ; le savoir dispensé par les livres m’ennuyait, à tel point que je pensais même renoncer. Mais chaque fois que je pensais à mon rêve d’université qui était agité devant moi comme un halo lumineux, cela me redonnait le courage d’étudier désespérément. Plus tard, j’ai échoué une deuxième fois à l’examen d’entrée à l’université et cela me contraria vraiment. Deux échecs aux examens d’entrée à l’université me firent croire que j’étais condamnée à avoir un statut inférieur à celui de mes camarades de classe. Je ne voulais pas que mes camarades me regardent de travers. Je devais faire de plus grands efforts. Je ne voulais pas avoir une vie médiocre. Je voulais que ma vie brille. C’est pourquoi, je décidai de reprendre mes études. Je pensais que c’était une occasion qui ne se représenterait plus et que le succès ou l’échec de ma vie en dépendait. Je n’étais pas encline à me résigner au fait que je ne pourrais jamais être au même niveau que les autres. Alors, je continuai à travailler tard le soir. Alors, je n’hésitai pas à terminer mon travail même si j’étais malade. Alors, j’essayai de mon mieux à mémoriser toutes sortes de savoirs… En quelque sorte, je me sentais comme un enfant oublié par le destin. Peu importe que j’aie fait mes efforts, je ne pouvais même pas obtenir tout ce que je voulais. Mon second examen raté montrait que j’étais prédestinée à échouer. Cette fois-là, je perdis totalement espoir. Je n’avais plus d’autre choix que de voir les autres rentrer à l’université. Il ne me restait que leurs silhouettes qui s’éloignaient. A cause de cela, je versais souvent des torrents de larmes dans mes rêves, je soupirais profondément, mon avenir me semblait morne et je me demandais quel cours suivre.

Dans cette période de grande souffrance et d’impuissance, un de mes amis me parla de l’Evangile, me conseilla de croire en Dieu et me donna un livre de la Parole de Dieu. Les mots de ce livre me permirent de sortir de la pire période de ma vie. Je m’en souviens encore : « Donc, Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache l’homme avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus méchante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres, alors que Satan en récolte la gloire et le gain » (« Dieu Lui-même, l’Unique VI »).

Ces mots dévoilèrent la souffrance, les difficultés et l’impuissance qui étaient à l’intérieur de mon cœur. Il s’est avéré que c’étaient les objectifs que je m’étais fixés : « refuser la médiocrité », « s’élever plus haut que les autres », qui avaient jeté un voile devant mes yeux pour m’empêcher de voir la beauté du ciel et de ressentir le bonheur et la joie de vivre. En cherchant à réaliser mon merveilleux rêve de l’université, d’être admirée par les autres et de me démarquer des gens ordinaires, je ne négligeais aucun effort pour étudier désespérément et je voulais développer ma carrière par mes propres efforts. Mais à ma grande déception, je n’obtins qu’un échec à l’examen d’entrée à l’université et des camarades qui me tournaient le dos. Afin de réaliser mon rêve, je travaillais de plus en plus mais je me sentais de plus en plus épuisée et souffrante, et je me sous-estimais de plus en plus. A cause de tout ceci, je me sentais blessée, jalouse et frustrée. Je perdis l’énergie que j’aurais dû avoir de par ma jeunesse, et, à la place, troubles, mélancolie et intolérable pression spirituelle remplissaient mon cœur. A vrai dire, la cause de ma souffrance n’était pas que le destin ne se souciait pas de moi, mais que j’avais choisi des mauvais buts à ma vie. Je ne voulais pas me résigner à la médiocrité et j’étais déterminée à me distinguer parmi les autres et je voulais me débarrasser de ce que le Créateur avait orchestré et arrangé pour moi. Ces pensées, exactement comme des chaînes, me ligotaient fortement. Je vivais pour elles, j’étais accablée par tant de souffrance. Puis, je pensai aux jeunes d’aujourd’hui. Que ce soit au travail ou dans leurs études, ils luttent tous pour devenir prééminents et dépasser les autres de la tête et des épaules. Certains se maintiennent debout par la maladie due à un épuisement excessif, et de plus en plus de gens meurent d’épuisement ou d’études excessives. Certains souffrent de troubles mentaux parce qu’ils ne peuvent pas supporter le choc de l’échec, qui annonce la fin de leur merveilleuse jeunesse. Certains, même, se suicident à cause de la réalité qui ne les satisfait pas et de trop de pression mentale. Ce sont les douloureux résultats de notre refus de la médiocrité. Quel est, alors, le but le plus significatif que nous devrions chercher à atteindre ?

À ce stade-ci, je ne pus m’empêcher de penser à Job, un personnage biblique. Je me remémorai le passage du livre que mon ami m’avait donné : « Qu’importe ce que Job a expérimenté, ses poursuites et ses objectifs dans la vie n’étaient pas douloureux, mais heureux. Son bonheur n’était pas seulement dû aux bénédictions ou aux éloges que le Créateur lui accordait, mais il était surtout dû à ses poursuites et à ses objectifs de vie, à la connaissance graduelle et à la véritable compréhension de la souveraineté du Créateur qu’il a atteints à travers la crainte de Dieu et l’éloignement du mal, et de plus, il était dû à son expérience personnelle en tant que sujet de la souveraineté du Créateur, aux actes merveilleux de Dieu et aux souvenirs tendres, mais inoubliables de la coexistence, de la familiarité et de la compréhension mutuelle de l’homme et de Dieu. Le bonheur de Job était dû au confort et à la joie qui avaient découlé de la connaissance de la volonté du Créateur et il était dû à la révérence qui était apparue après avoir vu qu’Il est grand, merveilleux, aimable et fidèle » (« Dieu Lui-même, l’Unique III »).

Il fut un temps où Job possédait de grandes richesses, des enfants magnifiques, du bétail et des moutons partout dans les montagnes. Mais deux épreuves lui firent tout perdre, et il souffrit même de furoncles qui recouvraient tout son corps ; il fut même à l’article de la mort. Lui qui était un homme riche que tout le monde admirait devint un homme médiocre qui ne possédait plus rien. Il fut même tourné en dérision par sa femme et ses amis. En dépit de cela, face à ces épreuves, Job ne décida jamais de faire des efforts pour regagner ce qu’il avait possédé. Il n’essaya jamais de lutter afin de retourner dans le groupe des riches et d’être respecté par les autres. Parce qu’il savait que tout était entre les mains de Dieu, comme il le disait : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). C’est sa connaissance de l’autorité du Créateur et une pure obéissance aux plans de Dieu souverain qui l’ont maintenu sur le chemin de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal ; et malgré tout, il louait Dieu dans sa médiocrité, sans se soucier des souffrances de sa chair ou de son âme. De plus, au travers de cette expérience, il voyait l’autorité de Dieu, Sa souveraineté, et Ses merveilleuses actions, et il mit un terme à l’écoute de Dieu par l’oreille et devint un homme qui connaissait son Créateur, craignait Dieu, évitait le mal et fut considéré par Dieu comme un homme intègre. Il se sentit comblé pendant tout le reste de sa vie, sans une once de regret ou de peur. C’est ainsi qu’il termina en paix la fin de sa vie.

Auparavant, je pensais qu’une vie médiocre était prédestinée à être ordinaire et sans couleur. Depuis, je sais qu’une vraie vie étincelante n’a rien à voir avec votre situation, l’argent ou le nombre de supporters et d’admirateurs. Cela dépend du fait d’être considéré comme un trésor par le regard de Dieu, de reconnaître l’autorité et la souveraineté du Créateur au travers des expériences de toute une vie afin de se soumettre à la domination du Créateur. Même si, en apparence, il n’a rien, paix et repos habitent son cœur. Seule une telle vie peut briller d’une grand splendeur.

En pensant à cela, je souris en toute connaissance de cause, je m’éloignai de l’école, continuai mon trajet et commençai le voyage de ma nouvelle vie…

Contactez-nous

Le Seigneur est revenu depuis longtemps et des millions de personnes L’ont déjà accueilli. Voulez-vous accueillir le Seigneur le plus tôt possible ? Contactez-nous immédiatement pour trouver le chemin.

Laisser un commentaire