307 |30 juillet 2020
Si le cœur de l'homme est en inimitié avec Dieu, comment l'homme peut-il craindre Dieu et s'éloigner du mal ?
Puisque les gens d'aujourd'hui ne possèdent pas la même humanité que Job, qu'en est-il de l'essence de leur nature et de leur attitude envers Dieu ? Craignent-ils Dieu ? S'éloignent-ils du mal ? Ceux qui ne craignent pas Dieu ou ne s'éloignent pas du mal peuvent être décrits en quatre mots seulement : les ennemis de Dieu. Vous dites souvent ces quatre mots, mais vous n'avez jamais connu leur véritable signification. Les mots, « les ennemis de Dieu », ont de la substance : ils ne disent pas que Dieu voit l'homme comme l'ennemi, mais que l'homme voit Dieu comme l'ennemi. D'abord, quand les gens commencent à croire en Dieu, qui n'a pas ses buts, ses motivations et ses ambitions propres ? Même si une partie d'eux croient en l'existence de Dieu et ont vu l'existence de Dieu, leur croyance en Dieu contient toujours ces motivations, et leur but ultime en croyant en Dieu est de recevoir Ses bénédictions et les choses qu'ils veulent. Dans les expériences de vie des gens, ils pensent souvent à eux-mêmes : J'ai abandonné ma famille et ma carrière pour Dieu, et que m'a-t-Il donné ? Je dois en faire l'addition et le confirmer. Ai-je reçu des bénédictions récemment ? J'ai donné beaucoup pendant ce temps, j'ai couru et couru, et j'ai beaucoup souffert. Dieu m'a-t-Il fait des promesses en retour ? S'est-Il souvenu de mes bonnes actions ? Quelle sera ma fin ? Puis-je recevoir les bénédictions de Dieu ?… Chaque personne fait constamment et souvent de tels calculs dans son cœur, et elle a des exigences pour Dieu, qui portent leurs motivations, leurs ambitions et leurs négociations. C'est-à-dire que dans son cœur l'homme met constamment Dieu à l'épreuve, concevant constamment des plans au sujet de Dieu, plaidant constamment la cause de sa fin devant Dieu et essayant d'extraire une promesse de Dieu, voyant si Dieu peut lui donner ou non ce qu'il veut. En même temps qu'il cherche Dieu, l'homme ne traite pas Dieu comme Dieu. Il a toujours essayé de faire des affaires avec Dieu, en Lui imposant sans cesse des exigences, et même en Le pressant à chaque pas, essayant de prendre le bras alors qu'on lui donne le petit doigt. En même temps qu'il essaie de faire des affaires avec Dieu, l'homme argumente aussi avec Lui, et il y a même des gens qui, lorsque les épreuves leur arrivent ou se trouvent dans certaines situations, deviennent souvent faibles, passifs et lâches dans leur travail et remplis de plaintes à propos de Dieu. Dès qu'il a commencé à croire en Dieu, l'homme a considéré Dieu comme une corne d'abondance, un couteau suisse et il s'est considéré comme le plus grand créancier de Dieu, comme si c'était son droit et son obligation inhérents d'essayer d'obtenir des bénédictions et des promesses de Dieu, tandis que la responsabilité de Dieu était de protéger l'homme, d'en prendre soin et de subvenir à ses besoins. Telle est la compréhension de base de la « croyance en Dieu » de tous ceux qui croient en Dieu et leur compréhension la plus profonde du concept de la croyance en Dieu. De l'essence de la nature de l'homme à sa quête subjective, rien ne se rapporte à la crainte de Dieu. Le but de l'homme en croyant en Dieu ne pourrait absolument pas avoir quoi que ce soit à faire avec l'adoration de Dieu. C'est-à-dire que l'homme n'a jamais considéré ni compris que la croyance en Dieu exige de craindre Dieu et d'adorer Dieu. À la lumière de telles conditions, l'essence de l'homme est évidente. Et quelle est cette essence ? C'est que le cœur de cet homme est méchant, il héberge la trahison et la tromperie, il n'aime pas l'équité et la droiture, ou ce qui est positif, et il est méprisable et cupide. Le cœur de l'homme ne pourrait pas être plus fermé à Dieu ; il ne l'a pas donné du tout à Dieu. Dieu n'a jamais vu le vrai cœur de l'homme et Il n'a jamais été adoré par l'homme non plus. Peu importe le prix élevé que Dieu paie, ou l'ampleur de Son œuvre, ou l'importance de Son apport à l'homme, l'homme reste aveugle et totalement indifférent. L'homme n'a jamais donné son cœur à Dieu, il veut seulement s'occuper de son cœur lui-même, prendre ses propres décisions ; le sous-texte de tout cela est que l'homme ne veut pas suivre la voie de la crainte de Dieu et de l'éloignement du mal ou d'obéir à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, et il ne veut pas non plus adorer Dieu comme Dieu. Tel est l'état de l'homme aujourd'hui. Maintenant, regardons Job de nouveau. Tout d'abord, a-t-il conclu un marché avec Dieu ? Avait-il des arrière-pensées en tenant ferme à la voie de la crainte de Dieu et de l'éloignement du mal ? En ce temps-là, Dieu avait-Il parlé à qui que ce soit de la fin à venir ? En ce temps-là, Dieu n'avait fait de promesses à personne à propos de la fin, et c'est dans ce contexte que Job pouvait craindre Dieu et s'éloigner du mal. Les gens d'aujourd'hui peuvent-ils rivaliser avec Job ? La disparité est trop grande, ils ne jouent pas dans la même cour. Bien que Job n'ait pas eu beaucoup de connaissances de Dieu, il avait donné son cœur à Dieu et il appartenait à Dieu. Il n'a jamais fait un marché avec Dieu, et n'avait pas de désirs extravagants envers Dieu ou d'exigences de Dieu ; au contraire, il croyait : « L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté ». C'est ce qu'il avait vu et obtenu en restant fidèle à la voie de la crainte de Dieu et de l'éloignement du mal pendant de nombreuses années de vie. De même, il a également obtenu le résultat suivant : « nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Ces deux phrases expriment ce qu'il avait vu et appris grâce à son attitude d'obéissance envers Dieu durant les expériences de sa vie, et ils étaient aussi ses armes les plus puissantes avec lesquelles il triompha des tentations de Satan et le fondement de sa fermeté en témoignant de Dieu. À ce stade, considérez-vous Job comme un homme charmant ? Espérez-vous être une telle personne ? Avez-vous peur d'avoir à subir les tentations de Satan ? Êtes-vous résolus à ce que Dieu vous soumette aux mêmes épreuves que Job ? Sans doute, la plupart des gens n'oseraient pas prier pour de telles choses. Il est donc évident que votre foi est pitoyablement petite ; comparée à Job, votre foi n'est simplement pas digne de mention. Vous êtes les ennemis de Dieu, vous ne craignez pas Dieu, vous êtes incapables de tenir ferme dans votre témoignage de Dieu, et incapables de triompher des attaques, des accusations et des tentations de Satan. Qu'est-ce qui vous qualifie pour recevoir les promesses de Dieu ? Ayant entendu l'histoire de Job et compris l'intention de Dieu en sauvant l'homme et la signification du salut de l'homme, avez-vous maintenant la foi pour accepter les mêmes épreuves que Job ? Ne devriez-vous pas être quelque peu résolus à suivre la voie de la crainte de Dieu et de l'éloignement du mal ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II