524 |13 juillet 2020
Satan tente Job une fois de plus (un ulcère malin couvre tout le corps de Job) (extraits)
a. Les paroles prononcées par Dieu
(Job 2:3) L'Éternel dit à Satan : As-tu remarqué Mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu M'excites à le perdre sans motif.
(Job 2:6) L'Éternel dit à Satan : Voici, Je te le livre : seulement, épargne sa vie.
b. Les paroles prononcées par Satan
(Job 2:4-5) Et Satan répondit à l'Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends Ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il Te maudit en face.
c. Comment Job subit l'épreuve
(Job 2:9-10) Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.
(Job 3:3) Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu !
L'amour de Job pour la voie de Dieu surpasse tout le reste
Les Écritures rapportent les paroles entre Dieu et Satan comme suit : « L'Éternel dit à Satan : As-tu remarqué Mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu M'excites à le perdre sans motif » (Job 2:3). Dans cet échange, Dieu répète la même question à Satan. C'est une question qui nous montre l'évaluation positive de l'Éternel Dieu de ce qui a été démontré et vécu par Job durant la première épreuve, et qui n'est pas différente de l'évaluation de Job par Dieu avant qu'il ait subi la tentation de Satan. Autrement dit, avant que la tentation ne lui arrive, aux yeux de Dieu, Job était intègre et ainsi Dieu protégeait Job et sa famille, et le bénissait ; aux yeux de Dieu, il était digne d'être béni. Après la tentation, la perte de ses biens et de ses enfants n'a pas mené Job à pécher par ses lèvres, mais il a continué à louer le nom de l'Éternel. Sa conduite réelle a fait que Dieu l'a applaudi et lui a donné une note maximale. Car, aux yeux de Job, sa postérité ou ses biens ne suffisaient pas à lui faire renier Dieu. En d'autres termes, la place de Dieu dans son cœur ne pouvait pas être remplacée par ses enfants ni par aucun bien. Pendant la première tentation de Job, il a montré à Dieu que son amour pour Lui et son amour pour la voie de la crainte de Dieu et de l'éloignement du mal surpassaient tout le reste. C'est simplement que cette épreuve a donné à Job l'expérience de recevoir une récompense de l'Éternel et de Le voir lui enlever ses biens et ses enfants.
Pour Job, c'était une expérience vraie qui purifiait son âme, c'était un baptême de vie qui comblait son existence et, de plus, c'était un festin somptueux qui testait son obéissance à Dieu et sa crainte de Dieu. Cette tentation a transformé le standing de Job de celui d'un homme riche à quelqu'un qui n'a rien et lui a aussi permis de faire l'expérience de l'abus de l'humanité par Satan. Sa misère ne l'a pas fait détester Satan ; plutôt, dans les actes ignobles de Satan, il a vu la laideur et le mépris de Satan, ainsi que l'inimitié de Satan envers Dieu et sa rébellion contre Lui, et cela l'a plus fortement encouragé à tenir bon sur la voie de la crainte de Dieu et de l'éloignement du mal. Il a juré qu'il n'abandonnerait jamais Dieu et ne tournerait pas le dos à la voie de Dieu à cause de facteurs externes tels que les biens, les enfants ou la famille, et qu'il ne serait jamais non plus l'esclave de Satan, de ses biens ou de toute personne ; en dehors de l'Éternel, personne ne pouvait être son Seigneur ou son Dieu. Telles étaient les aspirations de Job. De l'autre côté de la tentation, Job avait aussi acquis quelque chose : il avait acquis de grandes richesses au milieu des épreuves que Dieu lui avait fait subir.
Durant sa vie au cours des nombreuses décennies précédentes, Job avait vu les actes de l'Éternel et avait gagné les bénédictions de l'Éternel pour lui. Elles étaient des bénédictions qui le faisaient se sentir énormément embarrassé et redevable, car il croyait qu'il n'avait rien fait pour Dieu, pourtant avait reçu de si grandes bénédictions et bénéficié de tant de grâce. Pour cette raison, il priait souvent dans son cœur, espérant pouvoir rembourser Dieu, espérant avoir l'occasion de témoigner des actes et de la grandeur de Dieu, et espérant que Dieu mette son obéissance à l'épreuve et, en outre, que sa foi puisse être purifiée jusqu'à ce que son obéissance et sa foi aient gagné l'approbation de Dieu. Et quand l'épreuve est arrivée à Job, il a cru que Dieu avait entendu ses prières. Job a chéri cette occasion plus que tout, et ainsi il n'a pas osé la traiter à la légère, car son plus grand désir de toute une vie pouvait être réalisé. L'arrivée de cette occasion signifiait que son obéissance à Dieu et sa crainte de Dieu pouvaient être mises à l'épreuve et pouvaient être purifiées. De plus, elle signifiait que Job avait une chance d'obtenir l'approbation de Dieu, le rapprochant ainsi de Dieu. Pendant l'épreuve, une telle foi et une telle quête lui ont permis de devenir plus intègre et d'acquérir une meilleure compréhension de la volonté de Dieu. Job devint aussi plus reconnaissant pour les bénédictions et les grâces de Dieu, dans son cœur il loua davantage les actes de Dieu, et il était plus craintif et révérencieux de Dieu et avait un désir plus ardent de la beauté, de la grandeur et de la sainteté de Dieu. En ce temps-là, bien qu'aux yeux de Dieu Job fût encore quelqu'un qui craignait Dieu et s'éloignait du mal, en ce qui concerne ses expériences, la foi et la connaissance de Job avaient progressé à pas de géant : sa foi avait augmenté, son obéissance était bien établie et sa crainte de Dieu était devenue plus profonde. Bien que cette épreuve ait transformé l'esprit et la vie de Job, une telle transformation n'a pas satisfait Job ni n'a ralenti son progrès. En même temps qu'il calculait ce qu'il avait retiré de cette épreuve et considérait ses propres insuffisances, il priait calmement, attendant que la prochaine épreuve lui advienne, parce qu'il aspirait à ce que sa foi, son obéissance et sa crainte de Dieu s'améliorent pendant la prochaine épreuve de Dieu.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II