Job 2:7-8 – Évangile du jour
Ces versets nous ont permis de voir la réalité et la bonté de Job. Job était le plus considérable de tous les fils de l’Orient, mais au lieu de se placer dans une position supérieure et de chérir le statut, il ne se soucia pas, dans ses épreuves, de l’attitude des autres envers lui ; au contraire, il prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre. Comparés avec la réalité et la bonté de Job, nous nous déguisons souvent prudemment et nous faisons de notre mieux pour nous cacher à cause de la réputation, du statut, de la gloire et de la fortune, ne voulant pas que nos lacunes soient vues par les autres. De ce fait, nous nous sentons souvent épuisés et malheureux, certaines personnes pensent même qu’elles ne sont pas aussi heureuses que les morts, c’est pourquoi nous nous déchaînons souvent contre le ciel et l’humanité ; tout cela est la conséquence de ce que la réputation, le statut, la gloire et la fortune apportent à l’homme. Pour Job, parce qu’il n’y avait que Dieu dans son cœur et qu’il ne se soucia que de l’attitude de Dieu envers lui, il ne se plaignit pas de Dieu lorsqu’il était dans les épreuves, mais au contraire, il put louer la grande puissance de Dieu. Si nous pouvons, comme Job, obéir à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, craindre Dieu et nous éloigner du mal, nous pourrons alors recevoir les éloges de Dieu, et avoir la paix et la tranquillité dans notre cœur et notre esprit.
Tout comme la parole de Dieu dit : « Lisons Job 2:7-8 : “Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre.” Ce passage décrit le comportement de Job quand un ulcère malin lui couvrit le corps. À ce moment-là, Job était assis sur la cendre pendant qu’il supportait la douleur. Personne ne l’a soigné ni aidé à apaiser la douleur de son corps. Au contraire, il a gratté la surface de l’ulcère malin avec un tesson. Superficiellement, c’était simplement une étape dans le tourment de Job, qui n’a aucun rapport avec son humanité et sa crainte de Dieu, car il n’a rien dit pour exprimer son humeur et ses opinions à ce moment-là. Pourtant, les actions de Job et son comportement sont quand même une vraie expression de son humanité. Dans l’histoire du chapitre précédent, nous avons lu que Job était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. Ce passage du second chapitre, en revanche, nous montre que ce grand homme de l’Orient a réellement pris un tesson pour se gratter en étant assis sur les cendres. N’y a-t-il pas un contraste évident entre ces deux descriptions ? Ce contraste nous montre le vrai visage de Job : aussi prestigieux que soient sa réputation et son statut, il ne les avait jamais aimés ni ne leur avait prêté attention. Il ne se souciait pas de ce que pensaient les autres de sa réputation, ni ne s’inquiétait de savoir si ses actions ou son comportement auraient quelque effet négatif sur sa réputation. Il ne se livrait pas aux bénéfices du statut ni ne jouissait de la gloire découlant du statut et de la réputation. Il se souciait seulement de sa valeur et de l’importance de sa vie aux yeux de l’Éternel Dieu. Le vrai visage de Job était son essence même : il n’aimait pas la gloire ni la fortune et ne vivait pas pour ces valeurs. Il était sincère, pur et sans fausseté. »